La Pétition des 3 NON

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La République démocratique du Congo (RDC), vaste pays disposant d’immenses richesses en ressources naturelles souffre de pillage des ressources naturelles qui alimentent de nombreuses guerres livrées par des rebelles aux gouvernements.

Depuis vingt ans, l’Est du Congo (RDC) est le théâtre d’un violent conflit.

Les ressources naturelles qui alimentent les conflits et les exactions sont commercialisées dans le monde entier. Ces ressources sont utilisées dans un large éventail de produits, notamment les téléphones portables, les automobiles, les ampoules électriques et les ordinateurs. L’Or et les diamants sont vendus en toute illégalité et en toute clandestinité, afin de fournir en armes et en munitions les groupes armés qui les exploitent.

Dans ce commerce dévastateur quelques-unes des marques les plus connues mondialement ( les nouvelles technologies, la joaillerie) ont joué un rôle non négligeable.

LE MARCHE DES NOUVELLES TECHNOLOGIES

Produit de grande consommation, le marché du téléphone portable bât tous les records: il se vend 1,8 milliard d’exemplaires par an dans le monde, soit 57 téléphones portables achetés par seconde. Un produit qui a permis à la société Apple d’obtenir des marges de plus de 50 % sur la vente de certains de ses modèles et d’être à ce jour la marque la plus cotée au monde et à une autre, Samsung, de dégager un chiffre d’affaires de 157 milliards d’euros, soit l’équivalent des PIB réunis du Luxembourg, de la Croatie et du Paraguay.

Les consommateurs ne peuvent plus ou presque plus se passer. Sachez, par exemple, qu’un Français consulte en moyenne 150 fois par jour son téléphone portable".

En novembre 2014, l'émission Cash investigation, diffusée sur France 2 a enquêté sur les dessous « opaques » de la fabrication des téléphones intelligents

Elle révèle également qu'en République démocratique du Congo (RDC), des enfants travaillent 12 heures par jour pour 5,5 euros, pour l'extraction du tantale des condensateurs. Enfin, l'enquête dénonce le financement de guerres en Afrique — des entreprises asiatiques achetant de manière illégale des minerais aux rebelles contrôlant les mines — et le rejet dans la nature, du fait de la fabrication de la plupart des téléphones des grands fabricants, de milliers de tonnes de produits toxiques par an, dévastant des villes entières et causant de nombreux cancers et extermination d'animaux

Les extraits de mines localisées dans des zones où la guerre fait rage, le Tantale, le Tungstène et l’Etain (ces métaux qu'on appelle les trois « t » de leur initiale anglaise), attisent les convoitises des groupes armés dans la région des Grands Lacs et particulièrement en République démocratique du Congo (RDC).

 

LE MARCHE DES MINERAIS BRUT (OR, DIAMANT)

L’Or et les diamants sont vendus en toute illégalité et en toute clandestinité, afin de fournir en armes et en munitions les groupes armés qui les exploitent.

Plus de 99% de l'or exporté du République démocratique du Congo (RDC) serait illégal.Quelques grammes d'or fondus grossièrement en bracelet voyagent incognito. Les clients de l'or congolais, les bijoutiers indiens ou de Dubaï, sont beaucoup moins regardants.

Le 30 avril 2003 la République démocratique du Congo (RDC) devient membre du processus de Kimberley (traité international qui vise à supprimer le trafic mondial de diamants de conflits). Les pays signataires, au nombre de 43, s'engagent à identifier les diamants issus de leurs mines comme propres.Malheureusement, le Processus de Kimberley a échoué dans son objectif et ne fournit par aux marchés l’assurance que ces diamants ne sont pas des diamants de conflit.

La République démocratique du Congo (RDC) exporte aujourd'hui près de 8 % de la production mondiale de diamants. Le pays est instable et après deux guerres civiles, il voit depuis 2016 la résurgence de plusieurs milices.

Le commerce diamantaire mondial est dominé par de grandes multinationales. En 2000, la part dans le négoce diamantaire mondial des diamants considérés comme issus de la contrebande et des conflits africains était estimée entre 4 % et 15 %. Le fait que ces diamants servent à armer des groupes rebelles ne fait que rajouter à la situation instable des zones diamantifères.

Ces diamants joue un rôle dans le financement de régimes totalitaires.

DES SOLUTIONS EXISTENT, MAIS PEU APPLIQUEES:

Les entreprises utilisant ou commercialisant des ressources susceptibles de provenir de zones de conflit devraient exercer ce qui est aujourd’hui connu sous le nom de devoir de diligence fondé sur les risques. Elles devraient opérer des contrôles de leurs chaînes d’approvisionnement afin d’identifier si, à travers leurs activités, elles risquent de financer des actes portant préjudice.

En rendant compte publiquement de ces risques et des mesures qu’elles ont prises pour les gérer, les entreprises peuvent montrer aux investisseurs, aux consommateurs et aux communautés locales qu’elles s’engagent à s’approvisionner de façon responsable et durable.

Les Principes directeurs de l’ONU relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme (PDNU) ont été adoptés à l’unanimité en 2011. Ils précisent clairement qu’il incombe aux entreprises de s’assurer que leurs activités ne financent pas des actes portant préjudice ou des atteintes aux droits de l’homme. Dans de nombreux secteurs, le devoir de diligence fondé sur les risques, tel que recommandé par les PDNU, est devenu pour les entreprises un moyen pratique et efficace d’assumer cette responsabilité.

Le Guide OCDE sur le devoir de diligence pour des chaînes d’approvisionnement responsables en minerais provenant de zones de conflit ou à haut risque fournit d’autres orientations concrètes aux firmes engagées dans le commerce des ressources naturelles. Ce guide a été élaboré par un groupe composé de gouvernements, d’entreprises et d’ONG, et il est considéré comme une référence au niveau international.

Le gouvernement américain a voté une loi contraignant les multinationales de Wall Street à préciser si elles travaillent ou non avec des sous-traitants liés au tarfic de minerai.

En Europe, malheureusement , la loi votée est fondée sur le volontariat. Il n' ya pas d'obligation de fournir de telles informations.

En dépit des solutions elaborés par diverses instances internationales (OCDE,PDNU, ONG) à destination des entreprises multinationales utilisatrices de minerais rares sont celles qui l’exercent réellement.

Le 8 mai 2018, la Ligue Internationale de Défense des Droits de la Femme Congolaise (LIDDFC) a rédigé une pétition pour solliciter :

D'une part, l'obligation pour toute les entreprises multinationales utilisatrices de minerais et celles engagées dans le commerce des ressources naturelles engagées dans le commerce des ressources naturelles d'exercer le devoir de diligence sur l'ensemble de la chaine d'approvisionnement (de l'extraction du minerai jusqu'à la vente en détail), assortie d'une exclusion systématique et radiation des marchés boursiers( Bourse des métaux, Marché des métaux précieux, Marché financier...) en cas de manquements, de lacunes, d’inexactitudes, de fraudes, d'irrégularités constaté dans la chaîne d'approvisionnement

D'autre part, la mise en place d'un contrôle obligatoire et audits indépendants visant à certifier que les minerais et autres ressources naturelles de la République démocratique du Congo (RDC) ont été extrait de façon responsable.

Enfin, la publication chaque année un rapport complet sur les risques et des mesures que les entreprises multinationales ont prises pour les gérer.

Rendre également accessible les conclusions des audits indépendants.

En tant que consommateurs de produits de nouvelles technologies, de bijoux (ord, diamants), vous avez le POUVOIR et le DEVOIR de METTRE FIN à ces ATROCITES.

Le sort de la République démocratique du Congo (RDC) dépend de chacun.

LA PETITION DES 3 NON SERA ADRESSEE :

au Ministère des mines de la République démocratique du Congo (RDC),

au Conseil Européen et Parlement Européen,

au  London Metal Exchange ( la bourse des métaux),

à L'Association des professionnels du marché des métaux précieux de Londres (LBMA),

à La société De Beers,

à La société Apple, Samsung,Lenovo, Huawei,LG, Sony,

J’associe donc mon nom à celui de la Ligue Internationale de Défense des Droits de la Femme Congolaise (LIDDFC) pour vous demander :

D’une part la mise en place d'un contrôle obligatoire par les multinationales sur l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement des minerais et autres ressources naturelles de la République démocratique du Congo (RDC) qui entre dans la composition du matériel que j'ai acquis,

Et d’autre part, la consultation de tous documents (rapports, conclusions) garantissant cette procédure de contrôle.

 

VIDEOS A VISIONNER:

http://www.youtube.com/watch?v=X7DQ3vDr5FQ

http://lesyeuxbandes.e-monsite.com/videos/do/tag/cash-investigation/

 

 

 

Mobilisation créée par La Ligue Internationale de Défense des Droits de la Femme Congolaise
8/5/2018

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